Pourquoi en parle-t-on ?
Parce que dimanche 11 mars, nous avons commémoré le premier anniversaire du séisme et du tsunami qui ont provoqué une catastrophe nucléaire dans le Nord du Japon.
Pour voir notre dossier sur le tsunami et la catastrophe nucléaire, clique ICI.
L’@ctu du jour :
Cette photo a été prise à Ishinomaki dimanche dernier. Cette ville, située dans le nord-est du Japon, est l’une des plus touchées par la catastrophe du 11 mars 2011. Une vague de plus de 10 mètres de haut s’est abattue sur la commune balayant tout sur son passage. Plus de 3 200 habitants ont trouvé la mort ce jour-là.
Pour voir à quoi ressemblent ces villes dévastées un an après la catastrophe, clique ICI.
Comment vivent les rescapés du tsunami ?
Un an après, le mot hukkatsu qui signifie « renaissance » est beaucoup employé au Japon car tout le monde attend la reconstruction des zones dévastées pour recommencer une nouvelle vie, « renaître » en quelque sorte.
Ceux qui ont survécu à la catastrophe se sont retrouvés sans maison, sans voiture et bien sûr sans aucun papiers ni souvenirs. Juste après la catastrophe, ils ont trouvé refuge chez des proches ou dans des camps de fortune. Grâce à des organisations humanitaires comme la Croix-Rouge, ces familles disposent d’un frigo et d’un four pour cuisiner. Les logements dans ces camps étaient provisoires… mais un an plus tard, ils existent toujours. Les familles vivent souvent à plusieurs, dans de tout petits espaces en attendant la reconstruction de leur ville.
Où en est la reconstruction ?
Les villages dévastés par le tsunami ont été déblayés. À Ishinomaki, des bénévoles ont enlevé les décombres. Ils ont ramassé plus de 6 millions de tonnes de gravats. Les routes ont été dégagées, mais sur les bords, on trouve toujours des monticules de déchets et des tas de voitures empilées. Après cette première étape, la deuxième sera celle de la reconstruction. Des maisons, des écoles, des immeubles, des magasins et des restaurants devraient à nouveau voir le jour à Ishinomaki. Mais ces travaux gigantesques demandent beaucoup de temps et énormément d’argent.
De plus, certaines zones ont été contaminées par les gaz radioactifs rejetés par la centrale nucléaire de Fukushima. Les habitants se demandent s’ils peuvent consommer les produits cultivés près de la centrale, ou manger le poisson pêché au large des côtes par exemple.
Face au peu d’informations officielles, des parents ont créé un centre pour tester la dangerosité des aliments. Quant aux enfants, ils sont équipés d’un dosimètre (appareil mesurant la radioactivité). Ainsi ils peuvent savoir si ils pénètrent dans une zone dangereuse pour leur santé.
Hier, le 11 mars 2012, à 14 h 46, des milliers de japonais ont respecté une minute de silence en souvenir de cette catastrophe.
Le quiz du jour :
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