Coup de balai sur l’Antarctique
Le Japon a décidé de rapatrier les tonnes de déchets que les scientifiques ont abandonné en Antarctique depuis 50 ans. L'effort est international, il faut nettoyer le continent blanc !

Les derniers lieux écologiques propres sur Terre sont les milieux extrêmes : les fonds marins, les hautes montagnes, et, surtout, les pôles. À l'abri de la civilisation, ils sont restés à l'état sauvage. Pourtant, même ces terres préservées sont menacées : les expéditions scientifiques et les bases de recherches de différents pays engendrent depuis 50 ans des déchets très nocifs pour la faune et la flore.
C'est le cas pour l'Antarctique. Depuis 1956, des missions scientifiques japonaises se rendent chaque année sur la base de Showa, où 62 savants étudient le trou de la couche d'ozone, le changement de climat, ou les fonds marins.
Le problème, c'est que les déchets ne sont pas récupérés. Les ordures, les matériaux de construction, les véhicules hors service ou le carburant, sont laissés dans la nature. En 1998, ils représentaient une montagne de 500 tonnes. Depuis il y a eu du progrès mais il en reste quand même 370 tonnes. Le Japon a promis, ce sera fait dans quatre ans. À lui de prouver sa bonne foi et son efficacité.