Sur l’attitude à adopter en cas d’attaque américaine en Irak, les pays européens ne sont pas tous du même avis. D’un côté il y a la Grande-Bretagne, fidèle alliée des Etats-Unis, qui considère que l’Irak constitue une menace pour les autres pays, et qu’il est donc nécessaire de l’attaquer.
D’un autre côté, il y a la France et l’Allemagne, qui préfèreraient que la question irakienne soit réglée de façon pacifique. En tous cas, ils insistent pour que, s’il y a la guerre, celle-ci soit déclarée avec l’accord de l’Onu, l’organisme qui représente l’ensemble des pays du monde. C’est pourquoi la France et l’Allemagne souhaitent que les inspecteurs qui contrôlent en ce moment l’Irak continuent leur mission, jusqu’à ce qu’ils trouvent une preuve que l’Irak possède bien des armes interdites.
Ces dernières semaines, les Etats-Unis se sont montré irrités que la France et l’Allemagne souhaitent ainsi retarder la guerre. Mais depuis hier, ils peuvent compter sur de nouveaux alliés. 7 pays européens ont en effet rejoint la Grande Bretagne dans le camp américain. Ces pays sont l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Hongrie, le Danemark la République Tchèque et la Pologne. Dans un journal, les dirigeants de ces pays ont déclaré leur soutien au projet américain d’attaquer l’Irak. Ce message rend plus probable encore le risque de guerre, avec ou sans l’accord de l’Onu.
Lis aussi :
L’Irak cache-t-il des armes ? (11 janvier 2003)
Les Européens contre la guerre (16 janvier 2003)
La preuve du mensonge ? (18 janvier 2003)
Les alliés de plus en plus divisés (24 janvier 2003).