« Les gens pourraient croire que nous en savons beaucoup mais il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas », explique David Miles, l’archéologue en chef chargé de réaliser les fouilles de Stonehenge, dans le sud de l’Angleterre.
Lundi, des scientifiques ont commencé une étude du site pour essayer de découvrir de nouvelles informations sur ces « Pierres suspendues » (traduction de Stonehenge). Cela faisait plus de 40 ans que les scientifiques n’avaient pas réalisé de telles recherches. En 1964, les archéologues avaient alors surtout travaillé pour entretenir ce monument vieux d’environ 4500 ans et classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Aujourd’hui, il s’agit plutôt de dater le monument : le moment de sa construction est encore vague. Ensuite, les résultats obtenus permettront peut-être d’élucider le mystère de Stonehenge. Par exemple, on ne sait pas encore très bien à quoi servait cet édifice de pierres : s’agissait-il d’un temple ? d’un observatoire astronomique de la Préhistoire ? ou bien d’un cimetière secret ?
Des fouilles pour connaître la date de construction de Stonehenge
Stonehenge est le plus célèbre monument préhistorique de Grande Bretagne. Cette semaine, des archéologues commencent de nouvelles fouilles pour tenter de percer les mystères de ce monument.
