Des élections sur fond de guerre
Les citoyens d'Israël votent aujourd'hui pour leurs dirigeants. L'actuel 1er ministre Ariel Sharon a de fortes chances de se maintenir au pouvoir. A l'approche des élections, il continuait de se montrer ferme envers les Palestiniens, accusés de terrorisme.
En Israël, la population, partagée entre Palestiniens et Israéliens, vit dans un contexte de guerre depuis plus de 50 ans. D'un côté, les Palestiniens réclament un état indépendant, et des groupes organisent de nombreux attentats contre les Israéliens. De l'autre côté, le gouvernement d'Israël refuse de libérer les territoires où habitent les Palestiniens, et l'armée lance régulièrement des attaques contre ces territoires, en représailles aux attentats.
Depuis notamment l'arrivée au pouvoir du 1er ministre Ariel Sharon, ce conflit s'est aggravé. Ariel Sharon, favorable à une attitude ferme envers les Palestiniens, avait d'abord obtenu le soutien du parti politique opposé au sien, le parti travailliste. Puis ce parti a pris ces distances, et Ariel Sharon a dû organiser de nouvelles élections pour retrouver un gouvernement fiable.
Ces élections se déroulent aujourd'hui, tandis que la violence continue dans les territoires palestiniens : des chars et des hélicoptères d'Israël ont attaqué ce week-end l'un de ces territoires, Gaza, tuant 14 Palestiniens. Si le parti d'Ariel Sharon reste en tête, il faudra néanmoins qu'il s'associe à un autre parti : soit le parti travailliste, soit les partis proches des religieux (les Israéliens sont de religion juive). Selon le choix qu'il fera, le conflit risque de se durcir encore