Depuis 1959, l’archipel de Cuba, au sud des États-Unis, était dirigé d’une main de fer par Fidel Castro, autoproclamé président à vie. À la suite de graves problèmes de santé, il avait été obligé de céder provisoirement les rênes du pouvoir à son frère, Raúl Castro. Mais, hier, Fidel Castro a annoncé que sa santé ne lui permettait plus de s’investir totalement dans sa mission et qu’il renonçait donc au pouvoir. Une décision historique puisque, à 81 ans, Fidel Castro dirigeait le pays depuis presque cinquante ans. Il détient le record du chef d’État resté au pouvoir le plus longtemps.
Dès son arrivée à la tête de Cuba, il a choisi de favoriser l’éducation, la santé et de faire en sorte que les richesses du pays soient réparties de manière équitable entre les habitants. Mais pour y parvenir, il a imposé ses choix et ses décisions à la population, sans respecter le droit de chacun à s’exprimer librement. Cuba est un des pays au monde dans lequel la liberté de la presse est la moins respectée. De nombreux journalistes y sont encore emprisonnés pour avoir osé s’opposer à la politique de Castro.
C’est l’Assemblée nationale cubaine qui dévoilera, dimanche, le nom du successeur de Fidel Castro, qui devrait probablement être son frère.
Tiphanie Truffaut