D’où vient le mot « survivant » ?
Le mot « survivant » vient de l’association du préfixe « sur- » et du verbe latin « vivere », qui signifie « vivre ». Un survivant est une personne qui a survécu à un événement ayant fait des victimes.
Que dit l’@ctu ?
Près de 1,3 million de personnes ont perdu leur logement au cours du séisme qui a touché Haïti le 12 janvier dernier. Certaines sont parties dans d’autres villes rejoindre leur famille, mais la grande majorité des rescapés est restée dans la capitale et a trouvé refuge dans des camps de fortune. Les familles vivent sous des tentes, sans eau ni électricité, et tentent de s’organiser au mieux pour reprendre une vie normale.
La vie reprend tout doucement
Au cœur des camps, la vie reprend doucement. Des organisations humanitaires du monde entier apportent à boire et à manger à ces populations démunies et assurent les soins médicaux. Des enseignants font la classe aux enfants avec les moyens dont ils disposent, parfois sans tableau ni cahier.
Chacun tente de retrouver une activité. Les uns vendent de quoi manger aux familles, les autres retournent travailler, d’autres encore aident à la reconstruction du pays. Un système nommé « Cash for Work » (« argent contre travail ») a été mis en place. Les volontaires qui le souhaitent peuvent participer au ramassage des gravats contre un peu moins de 4 euros par jour.
Surmonter le traumatisme
Outre la reconstruction matérielle, il s’agit aussi d’aider les survivants à surmonter le traumatisme de la catastrophe. Pour cela, plusieurs actions sont mises en place. Un feuilleton est tourné et diffusé au cœur même des camps. « Sous le ciel » raconte la vie d’une famille installée sous une tente. Au-delà de l’histoire, l’objectif des réalisateurs et de l’Onu (Organisation des Nations unies), qui détermine les thèmes abordés, est de distraire la population et de diffuser des messages éducatifs sur la réalité vécue par les survivants : la sécurité face aux intempéries, les violences, etc. Entre les tentes, l’association Clowns sans frontières, tente aussi de redonner le sourire aux enfants rescapés du séisme.
L’urgence est toujours présente à Haïti, mais l’essentiel, pour les survivants, est de réapprendre le quotidien et de reprendre une vie la plus normale possible.
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La question du jour :
Comment s’appelle la capitale d’Haïti ?
1. Fort-de-France
2. Pointe-à-Pitre
3. Port-au-Prince
Des informations sur Haïti :
. Un photographe a posé aux survivants du séisme la question suivante : « Qu’avez-vous à dire ? »
Coline Arbouet