La banquise arctique fond, ça, c’est une certitude ! « On dit qu’elle a perdu 40 % de son épaisseur. Mais il faut mesurer à grande échelle pour avoir une valeur de référence », explique Jean-Louis Étienne. C’est pourquoi l’explorateur français est de nouveau là, sur la glace du pôle Nord. En 1986, Jean-Louis Étienne avait été le premier à conquérir en solitaire ce sommet du monde, après soixante-trois jours de ski. Cette fois, il est venu en équipe et en dirigeable. Et c’est depuis son dirigeable qu’il mesurera l’épaisseur de la banquise. Son expédition s’inscrit dans l’Année polaire internationale et lui donnera aussi l’occasion d’interpeller les politiques sur le réchauffement climatique.
De leur côté, les délégués du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat ( GIEC ) sont, de nouveau, réunis jusqu’au vendredi 4 mai à Bangkok pour déterminer les actions à mener pour arrêter le réchauffement climatique. Explorateurs et experts sont unanimes : la planète se réchauffe et il est urgent d’agir !
Jean-Louis Étienne, de retour sur la banquise
L’explorateur français Jean-Louis Étienne est de retour au pôle Nord pour mesurer la fonte de la banquise et… le réchauffement climatique.
