Journaliste : un métier à risque
Les journalistes ne sont pas partout libres d'écrire et de dire ce qu'ils veulent. Il arrive parfois que ces journalistes soient tués, emprisonnés ou victimes de violences. Une organisation, Reporters sans frontière, s'occupe de les défendre.

L'an dernier, dans le monde, 25 journalistes ont été tués. C'est un peu moins qu'en 2001. Par contre, les agressions et les violences ont été plus nombreuses, et il reste encore 118 journalistes emprisonnés. Selon ce rapport de Reporters sans frontière, dans la majorité des cas, les journalistes assassinés l'ont été par des groupes armés. Mais dans au moins 10 cas, ce sont les gouvernements qui sont responsables de la mort de ces journalistes. Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays d'Asie, ainsi qu'en Russie.
Il arrive aussi que les journalistes soient censurés : ils ont interdiction d'écrire certaines choses, qui pourraient gêner les dirigeants d'un pays par exemple. En 2002, cette censure a été surtout pratiquée en Chine, en Turquie, en Iran, en Russie et en Arabie saoudite.
Pour défendre les journalistes en prison, aider les familles de ceux qui sont morts ou qui ont dû fuir leur pays, Reporters sans frontières a besoin d'argent : elle vend un recueil de photographies : ‘ Edouard Boubat pour la liberté de la presse ‘, en kiosque.
Légende :
3 journalistes très connus en France ont accepté de prêter leur image à la campagne ‘choc' de défense de la liberté de la presse organisée par Reporters sans frontière : on les voit sur des affiches, l'un avec le front transpercé par une balle, l'autre assassiné dans un parking et enfin un autre la gorge tranchée, avec le slogan : ‘N'attendez pas qu'on vous prive de l'information pour la défendre. ‘