La population birmane va-t-elle vraiment bénéficier de l’aide envoyée par les pays étrangers ? C’est, aujourd’hui, la question que se posent de nombreux États. Ce week-end, la Birmanie a été dévastée par un cyclone qui aurait fait plus de 20 000 morts et au moins 40 000 disparus. Très vite, de nombreux pays ont préparé l’envoi de secours et d’argent pour venir en aide aux Birmans, mais personne n’est sûr que cette aide servira à aider les Birmans sinistrés.
En fait, depuis quarante-six ans, la Birmanie est dirigée par des militaires, qui gouvernent le pays de manière autoritaire : on dit qu’il s’agit d’une dictature. Les Birmans sont privés de nombreuses libertés et le gouvernement utilise la force quand le peuple s’oppose à lui.
Les pays qui veulent envoyer une aide financière ont donc peur que le gouvernement birman garde l’argent pour lui au lieu de l’utiliser pour venir en aide à la population.
Par ailleurs, les militaires birmans retardent l’arrivée de l’aide humanitaire par avion et par bateau : ils posent de nombreuses conditions à l’entrée des étrangers en Birmanie, même si c’est pour secourir les victimes du cyclone.

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