Samedi en fin d’après-midi, trois otages des Farc (Forces armées révolutionnaires colombiennes, groupe terroriste) étaient sur le point d’être libérés. Trois avions étaient partis du Vénézuela, un pays voisin, pour récupérer les otages en Colombie. Le groupe terroriste avait déterminé un endroit secret où les trois otages seraient remis à une organisation humanitaire. Le président vénézuélien Hugo Chavez a monté cette opération de libération des prisonniers.
Il devait attendre les trois otages en compagnie de leurs familles à l’aéroprot de Caracas, capitale du Vénézuela.
Les Farc se sont engagés à libérer ces prisonniers en reconnaissance du rôle joué par Hugo Chavez. Il a servi de médiateur entre les terroristes et le gouvernement colombien.
Alors que tout avait été planifié, les Farc ont annulé l’opération au dernier moment « pour des raisons de sécurité ».
La mission de libération, baptisée Opération Emmanuel, était risquée. Elle devait se dérouler dans une zone de conflit entre les Farc, et l’armée de Colombie.