C’est devenu un véritable business. Les attaques des pirates somaliens au large de l’Afrique se multiplient. Leur but ? Obtenir des rançons en échanges des otages. C’est pour cette raison que les pirates choisissent de capturer des bateaux chargés de cargaisons précieuses (pétrole, marchandises et parfois armes), ou des yachts luxueux. Depuis le début de l’année, plus de 150 attaques ont été signalées, soit une tous les deux jours. Aujourd’hui, 14 bateaux et 240 marins sont retenus en otage. Chaque année, 20 000 navires transitent par ces eaux, car le canal de Suez permet de rejoindre plus vite l’Europe. Il existe bien une autre route, mais elle oblige à faire le tour de l’Afrique : un chemin beaucoup plus long !
Peut-on arrêter les pirates ?
Oui, mais ce ne sera pas facile : il faut surveiller une surface maritime de plus de 2 millions de km2 (environ 4 fois la France). Les pays du monde pensent que c’est possible si tous unissent leurs forces. Des « commandos » spécialement entraînés pour intervenir en mer ont été envoyés par l’organisation des nations unies (ONU). Les soldats de l’ONU ont récemment déjoué une attaque contre un bateau chinois et ses 30 membres d’équipage. De leur côté, les Chinois viennent d’annoncer l’envoi de navires de guerre sur place pour protéger leurs bateaux.
Romain lecoinque