Au cœur du conflit qui oppose l’immense Russie à sa voisine la Géorgie, 2 provinces : l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Au début du mois d’août, la Géorgie a voulu récupérer ses provinces perdues, mais s’est heurtée à la Russie, qui a envoyé ses soldats. Ces derniers y sont toujours stationnés. Dernier rebondissement : la Russie vient de reconnaître l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie. Pour les États-Unis et les pays européens, cette déclaration est une véritable provocation, car contraire aux règles que se sont fixées les pays du monde ensemble : aucun pays ne doit contribuer à briser l’unité d’un autre pays, en l’occurrence la Géorgie.
Mais, en fait, le problème dépasse la Géorgie : pendant des années, la Russie, qui portait le nom d’Union soviétique, était l’ennemie numéro un des pays occidentaux. En 1991, cette puissance s’est effondrée : de nombreux peuples de l’union ont créé leur propre pays, comme la Géorgie. Les années suivantes, la Russie, affaiblie, a dû composer avec les pays occidentaux. Ces derniers sont intervenus plusieurs fois dans des conflits qui opposaient la Russie à ses voisins, les anciens pays soviétiques. La Russie s’est sentie humiliée. En déclarant les 2 provinces géorgiennes indépendantes, la Russie tente de prendre sa revanche face aux Occidentaux. De nombreux spécialistes craignent que le bras de fer entre ces 2 grandes parties du monde ne reprenne.
La Russie joue les provocatrices
La Russie a annoncé qu’elle reconnaissait l’indépendance de 2 provinces de la Géorgie, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Cette annonce met en colère les Européens et les Américains, et envenime leurs relations avec les Russes.
