La Chine avoue ses malades
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Le gouvernement chinois vient d'avouer qu'il y a davantage de personnes atteintes de pneumopathie que ce qu'il avait pu annoncer auparavant. La peur de cette maladie s'est emparée de Pékin, la capitale chinoise.
Le gouvernement chinois avait volontairement minimisé les chiffres des cas des personnes atteintes par le SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère appelé aussi pneumopathie atypique. Puis, à la suite d'un contrôle de spécialistes de l'OMS, l'organisation mondiale de la santé, le gouvernement chinois a dû avouer qu'il y avait plus de cas que ce qu'il avait annoncé à la population : 588 personnes sont malades à Pékin contre 37 annoncées deux jours auparavant ! Dans tout le pays, plus de 2100 personnes seraient atteintes de la pneumopathie et 97 en sont mortes.
L'effet de cette annonce a été immédiat : la panique s'est emparée de Pékin. Quasiment tous les habitants portent maintenant un masque devant la bouche et le nez, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques jours. Et les mesures de protection nourrissent cette peur : les autorités chinoises ont annoncé qu'à partir de demain, la plupart des classes du primaire et du collège de la ville de Pékin seront fermées pour deux semaines minimum.
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