La fureur de Dina
Un cyclone très violent appelée ' Dina ' s'est abattu sur l'île Maurice et l'île de la Réunion, dans l'Océan Indien.

Maisons éventrées, voitures renversées, arbres arrachés, routes inondées… une fois de plus, les Réunionnais découvrent le spectacle sinistre laissé par le passage d'un cyclone. Les dégâts sont d'autant plus importants que beaucoup de maisons (appelées ‘ cases ‘) sont en tôles et sont incapables de résister à des vents de plus de 250 km/h.Chaque année, entre décembre et avril, le sud-ouest de l'Océan Indien où se trouve la Réunion est traversé par une douzaine de ces tempêtes tropicales. Mais la grande majorité des cyclones passent au large et disparaissent sans avoir causé de dommages. Depuis 40 ans, seulement une quinzaine de cyclones sont passés à moins de 100 km de l'île. Le plus destructeur d'entre eux fut Firinga, en 1989.
Un système d'alerte cyclonique diffusé par la radio incite la population à se protéger. L'alerte maximale, appelée ‘ alerte rouge ‘ interdit toute circulation dans l'île. Fenêtres et portes doivent être solidement fermées pour éviter d'être arrachées.
Ce matin, Dina a commencé à s'éloigner de l'île, laissant la quasi-totalité des Réunionnais sans eau ni électricité. Et sans avoir fait de victimes : seules 2 personnes ont été blessées par l'effondrement d'un mur.