Six jours. Voilà six jours que la Grèce est la proie des flammes. Les critiques de la population se font plus nombreuses et plus violentes contre le manque de préparation et de réaction du gouvernement, qui aurait mal mesuré l’étendue et l’importance des incendies.Selon les pompiers grecs, les incendies sont toujours hors de contrôle, sans menacer néanmoins les villages les plus proches des zones en flammes.
Plus de 800 pompiers et 800 soldats grecs, assistés de dizaines de pompiers, avions et hélicoptères venus de l’étranger, participent à la lutte contre les incendies.
Les hommes politiques s’accusent les uns les autres d’être responsables de cette catastrophe. La police a arrêté une vingtaine de personnes et sept ont été accusées d’avoir provoqué des incendies. En effet, le nombre d’incendies est trop élevé pour avoir démarré de manière naturelle (chaleur et végétation sèche).Les prochaines élections qui auront lieu en Grèce sont prévues pour le 16 septembre. La population risque bien d’y sanctionner le parti politique au pouvoir actuellement…