La paix est-elle signée pour de bon ?
Après un mois de conflit, le président de Côte d'Ivoire a accepté de signer la paix avec les rebelles. Des soldats français seront chargés de faire respecter la trêve.
En Côte d'Ivoire, la population a repris espoir. Les soldats qui s'étaient rebellés contre le gouvernement se sont engagés à déposer les armes. Et le président a accepté de discuter avec eux.
Depuis un mois, ces soldats rebelles se battent contre l'armée restée fidèle au président ivoirien. Ils contrôlent toute la moitié nord du pays, et notamment la grande ville de Bouaké, où se sont déroulés de violents combats. Mais ces derniers jours, l'armée du président semblait avoir repris le dessus. Le président aurait notamment fait acheter des armes neuves. Ses ennemis le soupçonnent également de se faire aider par des soldats venus d'Angola, un autre pays d'Afrique.
Aussi, les rebelles ont préféré signer la paix. Cela permettra à des convois de nourriture et de médicaments de venir aider la population. Des centaines de milliers de personnes ont en effet dû fuir leurs villages à cause des combats.
Le président ivoirien a également demandé à la France de l'aider pour faire respecter la paix. Les soldats français basés en Côte d'Ivoire étaient restés jusqu'alors à l'écart des combats. À présent, ils seront chargés de s'interposer entre les adversaires. En attendant que d'autres soldats, envoyés par les pays africains voisins, prennent le relais.
Pour en savoir plus sur la Côte d'Ivoire, lis aussi :
La Côte d'Ivoire en proie à la violence. (24 septembre 2002)
Comment rétablir la paix en Côte d'Ivoire ? (1er octobre 2002)