La Russie s’engage pour un monde plus propre
Le gouvernement russe s'est engagé, hier, à signer l'accord de Kyoto sur les rejets de gaz polluants. Une décision très importante.
Il y a 7 ans, à Kyoto, au Japon, la plupart des pays du monde s'étaient engagés à limiter leurs émissions de gaz polluants dans l'air. Émis par les usines, les voitures ou le chauffage des immeubles, ces gaz modifient progressivement le climat de la planète. Ils forment comme une cloche autour de la Terre qui enferme la chaleur, d'où leur nom de ‘ gaz à effet de serre ‘.
L'accord de Kyoto était donc destiné à freiner le réchauffement de la planète en limitant les émissions de gaz. Mais, pour être appliqué, il devait être signé par au moins 55 pays représentant plus de la moitié des émissions de gaz polluants. Or, jusqu'à hier, il manquait la signature des 2 plus gros pollueurs de la planète. Au premier rang d'entre eux, les Etats-Unis. Mais ce pays refuse catégoriquement de limiter ses émissions de gaz de peur de limiter l'activité de ses industries. En revanche, le second plus gros pollueur, la Russie, a accepté, hier, de signer l'accord de Kyoto. Cette signature est déterminante. Car, désormais, les 120 pays déjà signataires, dont la France, vont avoir l'obligation de polluer moins. S'ils ne respectent pas leur engagement, ils devront payer une amende.
L'accord de Kyoto rentrera en vigueur 3 mois après son adoption définitive par la Russie. Très prochainement, donc.