Sale temps pour le G8 ! France, États-Unis, Italie, Canada, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne et Russie se retrouvent peut-être pour la dernière fois. L’utilité de ce « club » des pays riches est de plus en plus critiquée. Depuis 1975 (il n’y avait que cinq pays à l’époque), le G8 examine chaque année l’état du monde. Après trois jours de rencontres, il établit un ensemble de propositions pour résoudre les grands problèmes de la planète. Environnement, aide aux pays pauvres, lutte contre le sida… les sujets ne manquent pas.
Le problème, c’est qu’il ne s’agit que de recommandations. Personne n’est donc vraiment obligé de les suivre. Depuis dix ans, le G8 a fait beaucoup de promesses qu’il n’a pas tenues. De plus, comment prendre une décision sur l’environnement alors que la Chine, premier pollueur de la planète, n’est même pas représentée ? Comment discuter des solutions contre la famine en Afrique, alors qu’aucun pays africain ne participe à ces débats ? Avec les récentes crises du pétrole, l’aggravation climatique et la crise alimentaire, le sommet 2008 promet d’être très compliqué !
Séverine Clochard