D’où vient ce mot ?

Le mot « grippe » vient du verbe « gripper » qui signifie « saisir brusquement ». Ce mot désigne une maladie infectieuse. Le mot grippe n’est donc pas réjouissant !

 

Que dit l’@ctu ?

Quinze millions de Français, soit un sur quatre, figurent sur la liste des personnes à vacciner en priorité contre la grippe A. Parmi eux : les infirmiers, les médecins, les femmes enceintes, les policiers, les pompiers, les malades chroniques (sidéens, asthmatiques, etc.) et les enfants de moins de deux ans. Une liste établie par les experts du ministère de la Santé. Pour en définir les critères, ces derniers ont été envoyés dans les pays où la population avait été le plus touchée, comme le Mexique ou les États-Unis.

 

Pour mémoire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de passer, en juin, à la phase 6 du niveau d’alerte pandémique, le niveau maximal. Selon cette dernière, le virus de la grippe a fait 2 837 morts dans 177 pays. Le 3 septembre, on comptabilisait 14 décès en France.

 

Néanmoins, la majorité des cas de grippe A sont bénins. Même si le pic de pandémie grippale pourrait atteindre son apogée cet automne, il est inutile de s’inquiéter outre mesure. En effet, il existe des gestes et des mesures simples pour éviter d’attraper ou de transmettre ce virus.

 

Nous sommes mieux armés pour lutter contre cette pandémie contrairement à certains pays d’Afrique comme le Burkina Faso où le gouvernement ne possède pas assez d’argent pour acquérir masques et vaccins. De fait, l’épidémie y sera plus mortelle.

 

À défaut de pouvoir aider les pays les plus pauvres, essayons de rester solidaires et citoyens en ne cédant pas à la panique. Inutile donc de se ruer dans les pharmacies pour acheter des médicaments dont les malades auront besoin plus tard.

 

RDV lundi 7 septembre avec un nouveau mot du jour consacré à la grippe A : hygiène.

 

La question du jour

 

Quel est l’autre nom donné à la grippe A ?

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