L’@ctu du jour

Les jeunes Tunisiens ont eu ce qu’ils souhaitaient. Après un mois de révolte, ils ont obtenu la démission*  du président Ben Ali. Ce dernier a quitté le pouvoir après vingt-trois ans passés à la tête du pays, et s’est enfui de Tunisie vendredi dernier avec toute sa famille.

D’où est partie cette révolte ?

À l’origine de cette révolte tunisienne : le suicide d’un jeune de 26 ans, qui vendait des fruits et légumes pour survivre. Mais en décembre 2010, la police a détruit son stand, le privant ainsi de travail et donc d’argent.

De nombreux Tunisiens se sont reconnus en lui. En Tunisie, un jeune sur trois est au chômage*, malgré les diplômes obtenus. La population doit en plus faire face à un autre problème : la vie coûte de plus en plus cher et les gens n’ont pas les moyens de s’acheter les produits de base, comme le pain et la farine.

Que réclament les jeunes Tunisiens ?

Ils réclament de meilleures conditions de vie. Pour cela ils veulent du travail et la baisse du prix des aliments. Ils souhaitent aussi pouvoir s’exprimer librement, ce qui n’était pas le cas quand Ben Ali était au pouvoir.

D’autres pays d’Afrique, comme l’Algérie par exemple, prennent exemple sur la Tunisie et commencent eux aussi à se révolter contre la vie chère et leurs mauvaises conditions de vie.

Le mot du jour

On parle de révolte lorsqu’une ou plusieurs personnes manifestent leur désaccord face à une situation injuste et tentent de changer les choses.

 

Le dico du jour

Démission* : donner sa démission, c’est quitter son travail ou ses fonctions.

Chômage* : être au chomage, c’est ne plus avoir de travail

 

Le quiz du jour

1 – Quand a éclaté la révolte en Tunisie ?

– Il y a une semaine

– Il y a un mois

– Il y a un an

 

Les liens du jour

Les Tunisiens en révolte contre le gouvernement.

Déjà en 2000, la jeunesse tunisienne se plaignait du manque de liberté dans leur pays.

 

La réponse du quiz de vendredi

1 – À quel phénomène naturel ces inondations en Australie sont-elles liées ?
– À un cyclone

 

Article rédigé par Coline Arbouet