Le président Aristide poussé dehors
La France est le premier pays à demander le départ de Jean-Bertrand Aristide, président de la république d'Haïti. Depuis 1 mois, des rebelles affrontent son arme et exigent son départ.

Rien ne semble pouvoir calmer la colère des rebelles haïtiens, des hommes fortement armés qui ont décidé de chasser le président Aritide. Lis notre article de mardi. En 1 mois, ces opposants au régime, largement soutenus par la population, se sont déjà emparés de la plupart des villes du nord du pays. Et ils promettent de prendre possession ce week-end de la capitale, Port-au-Prince.
La France, comme les autres pays de la communauté internationale, a pris son temps pour s'exprimer. Jean-Baptise Aristide a, en effet, été normalement élu. Et il souhaite finir son mandat. Mais face à la détermination des rebelles, le gouvernement français a exprimé, hier, son souhait de voir le président quitter le pouvoir. Car le pays menace de sombrer dans le chaos. Et la population, déjà très pauvre, pourrait rapidement être confronté à de graves problèmes d'alimentation et de santé. Par ailleurs, 2000 Français vivent à Haïti, une île jadis placée sous la domination française.
Le gouvernement français est aussi favorable à l'envoi de 250 gendarmes et policiers pour tenter de remettre de l'ordre dans le pays. Pour l'heure, le président Aristide refuse de quitter son poste. Mais il a fait partir ses deux filles aux États-Unis pour les mettre à l'abri…