Le Sommet des critiques
Le Sommet de la Terre, qui s'est achevé hier en Afrique du Sud, a plus suscité de déception que d'espoir. Aucun des engagements des grands États pour limiter la pollution et aider les pays pauvres n'est obligatoire…
Jacques Chirac s'est déclaré satisfait du Sommet de la Terre en Afrique du Sud mais il semble bien être le seul. La quasi totalité des associations de protection de l'environnement ainsi que les représentants de nombreux pays pauvres se disent très déçus. Car aucune mesure obligatoire n'a été prise lors de ce sommet. Les États les plus riches, c'est-à-dire les plus pollueurs, ont promis de baisser leurs émissions de gaz polluants et d'augmenter leur aide aux États pauvres. Mais ils n'ont dit ni quand ni combien : ces engagements ne sont accompagnés d'aucun délai ou de sommes précises…
Un texte important a été adopté par les pays pour encourager l'utilisation des énergies renouvelables et non polluantes comme le vent ou le Soleil. Mais là aussi, aucune obligation : l'Union européenne voulait fixer à 15% le pourcentage de ces énergies ‘ propres ‘ dans la consommation d'énergie mondiale. Mais elle a dû reculer face aux pays pétroliers qui refusent de limiter leur production de pétrole, un ‘ or noir ‘ qui leur rapporte des sommes énormes.
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