Le sort de l’Irak se joue à New York
Les dirigeants de l'ONU sont actuellement réunis à New York (Etats-Unis) pour dire s'il faut attaquer l'Irak. Tandis que dans la plupart des pays du monde, des manifestations sont organisées pour dire non à la guerre. Le Président américain va-t-il tenir compte de leur avis ?
À New York, le siège de l'ONU, d'importantes discussions ont lieu en ce moment à propos de l'avenir de l'Irak. Après plusieurs mois d'inspections en Irak, le chef des inspecteurs a livré vendredi ses dernières conclusions. D'un côté, il a reconnu que l'Irak possédait certaines armes interdites, notamment des missiles de longue distance. D'un autre côté, les dirigeants de l'Irak se sont montrés plus coopératifs avec les inspecteurs. Le président irakien Saddam Hussein a même promis, dans une loi, qu'il ne chercherait plus à acheter ou fabriquer ces armes interdites.
Désormais, les 15 pays qui, à l'ONU, représentent l'ensemble des pays du monde doivent prendre une décision. Or, parmi ces pays, on distingue 2 camps. Français et Allemands estiment qu'il faut donner plus de chances à la paix, et amener l'Irak à désarmer en envoyant encore plus d'inspecteurs dans ce pays. Etats-Unis et Britanniques estiment au contraire qu'il est temps d'attaquer. Ils essayent donc de persuader les 13 autres pays de voter en faveur de la guerre.
Mais quel que soit le résultat du vote, les Etats-Unis pourraient être tenté d'agir seuls. Car ils ont déjà rassemblé 150000 soldats autour de l'Irak. Ils ont même tiré des plans sur l'avenir de l'Irak après la guerre. Selon eux, Saddam Hussein doit être chassé du pouvoir et remplacé par un gouvernement formé de militaires américains. Les Américains dirigeraient donc l'Irak jusqu'à ce que de nouveaux dirigeants irakiens soient désignés.
ONU: organisation qui regroupe la plupart des pays du monde.
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