Jeudi dernier, un homme s’est fait exploser dans la foule d’une petite ville algérienne fêtant la venue du président Abdelaziz Bouteflika. Samedi, une voiture piégée avait visé une caserne de militaires dans une autre ville. Bilan : 50 morts et plus d’une centaine de blessés. Les terroristes islamistes auteurs de ces deux explosions ont affirmé qu’ils visaient le président algérien et l’armée.
Arrivé au pouvoir en 1999, le président Bouteflika a cherché à ramener la paix dans le pays après la guerre civile qui a déchiré l’Algérie de 1991 à 2002. De nombreux groupes terroristes ont accepté de rendre les armes. Mais l’un d’eux, le Groupement salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), a continué ses actions et s’est même rallié à Al-Qaïda, le plus important mouvement terroriste du monde, fondé par Oussama Ben Laden.
Selon les journalistes algériens, les terroristes islamistes s’en prennent au président parce qu’il cherche à réconcilier les Algériens et qu’il a nettement affaibli les groupes terroristes opérant en Algérie.  

Islamiste : personne qui défend et souhaite répandre la religion de l’Islam.
Terroriste : personne qui utilise la violence et la terreur pour diffuser ses idées.
Réconciliation : action de plusieurs personne pour vivre à nouveau en paix.