Pourquoi en parle-t-on ?

Parce que depuis le mois de juin, les États-Unis connaissent la plus grave sécheresse enregistrée depuis 1956. Et selon les prévisions des météorologues, des températures élevées et un temps sec sont prévus jusqu’en octobre, au moins !

L’@ctu du jour :

Plus de la moitié du pays touchée

Cette sécheresse historique frappe plus de la moitié du territoire américain. Sur 52 États, 26 sont concernés par cette catastrophe parmi lesquels 14 sont particulièrement touchés. Ils se situent dans trois grandes zones du pays : la côte sud-est, le centre du pays, et plus de la moitié du Grand Ouest. L’État de l’Illinois, au centre du pays, est le plus touché. Il n’a pas reçu la moindre goutte de pluie depuis trois mois.
Comme tu peux le voir sur cette carte, la sécheresse est très étendue dans le pays. (Les taches rouges désignent les endroits où elle est la plus forte).

Pas de pluie et de très fortes chaleurs

En plus du manque de pluie, le pays subit des chaleurs extrêmes. Dans de nombreux États, les températures sont proches des 40 °C ! Mardi 17 juillet, il faisait 38 °C à Chicago (Illinois), 39 °C à Saint-Louis (Missouri). Et les prévisions météorologiques prévoient que la canicule et l’absence de pluie vont continuer pendant le mois d’août.

Des incendies et des cultures détruites

La canicule et la sécheresse sont à l’origine d’incendies qui font des ravages. C’est le cas de la Floride qui lutte depuis des semaines contre de violents incendies, ou de l’Arizona qui fait face à des feux de forêts historiques.
Mais cette vague de sécheresse a aussi de graves conséquences sur l’agriculture. La culture du blé et du maïs est particulièrement touchée. Ce qui entraînera une baisse de la production de ces céréales, et sûrement une augmentation des prix. Les premiers concernés par cette hausse des prix sont les éleveurs de vaches, de moutons… qui nourrissent leur bête avec du maïs.
L’état de catastrophe naturelle a été décrété dans 26 États : cela permettra aux agriculteurs de percevoir une aide financière pour compenser leurs pertes.
Cette « flambée » des prix pourrait se faire ressentir dans le monde entier. En effet, les États-Unis sont le pays qui produit le plus de blé dans le monde. C’est aussi celui qui vend le plus de maïs et de soja aux autres pays, qui risquent à leur tour d’augmenter les prix de ces céréales. Au final, ce sont les consommateurs, comme toi et moi, qui subiront aussi les conséquences de cette sécheresse.
Article écrit par Stéphanie Biju.