Il y a 5 ans, Galileo était présenté comme un projet spatial européen presque aussi ambitieux que la fusée Arianne. Il s’agissait de lancer une trentaine de satellites qui nous aideront à nous repérer très précisément, par exemple en nous donnant des indications de parcours sur l’ordinateur de bord de la voiture. En fait, ce système existe déjà, c’est le GPS (Global Positioning System, c’est-à-dire système global de positionnement). Mais le GPS est conçu et organisé par les Etats-Unis. Or, les pays de l’Union européenne ne veulent pas dépendre d’un autre pays pour une question aussi délicate. Car le GPS est notamment très utilisé par les armés. Et l’Union européenne veut être indépendante dans le domaine militaire. De plus, son projet Galileo serait beaucoup plus précis que le GPS : il pourrait permettre de localiser des personnes ou des objets à moins d’un mètre près !

Mais ce projet était bloqué depuis plusieurs mois. Car chaque État voulait récupérer les centres scientifiques et techniques de Galileo… qui représentent beaucoup d’emplois. Ils ont fini par se mettre d’accord cette semaine, permettant enfin de relancer cet ambitieux projet.