Le 12 août dernier, Nicolas Sarkozy avait déjà demandé au président russe de retirer ses troupes stationnées en Géorgie. Sans succès. Plus grave, quelques jours plus tard, les Russes déclaraient indépendantes les provinces d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, provinces faisant partie de la Géorgie, mais dont la population est désormais ralliée aux Russes. Depuis, les pays du monde s’interrogent : quand les troupes russes vont-elles quitter le territoire d’un pays qui ne leur appartient pas ? L’Union européenne, par l’intermédiaire de son président, est donc revenue à la charge : Nicolas Sarkozy a obtenu que les soldats russes retournent chez eux d’ici à un mois. En revanche, il n’a pu aborder la question de l’indépendance que la Russie « a donnée » aux deux provinces géorgiennes, au mépris des règles internationales. C’est donc un maigre succès pour l’Union européenne, face à la Russie qui compte bien continuer à influer sur la vie des « petits pays » situés à ses frontières.