Les capitales ont chaud
Les températures moyennes des capitales européennes auraient augmenté de 1 à 2,2 degrés en 30 ans. A quoi est due cette augmentation ?
Plus 2,2 degrés à Madrid en moyenne, +2°C à Londres, +1,5°C à Stockholm, +1,2°C à Rome, +1°C à Paris…
Sur 16 capitales européennes, 13 ont vu leur température moyenne augmenter entre 1 et 2,2 degrés depuis 1970…
Seules 3 villes sont en dessous des +1 degré d'augmentation : Helsinki (+0,8°C), Dublin (+0,7°C) et Copenhague (+0,2°C).
La pollution en est la principale cause. Elle est bien plus importante en ville qu'à la campagne. Les industries et les voitures forment un nuage permanent de pollution au-dessus des villes (voir la photo).
Ceci provoque un effet de serre local, particulièrement fort sur les grandes villes que sont les capitales.
De plus, les bâtiments des villes emmagasinent la chaleur qu'ils reçoivent en journée et la libèrent pendant la nuit. Les capitales sont donc des endroits presque continuellement chauds, appelés « îlots de chaleur ».
Pour refroidir les capitales, les climatiseurs consomment de l'électricité. Et cette électricité est produite grâce à des techniques encore majoritairement polluantes comme les usines thermiques, brûlant du charbon. Selon les spécialistes, se refroidir provoque ainsi une augmentation de la pollution et donc de la chaleur…
Les experts du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ont rendu un rapport à l'ONU récemment. Ils pensent que l'augmentation de la pollution aux gaz à effet de serre pourrait dérégler le climat. D'après ces experts, les phénomènes météorologiques extrêmes (inondations, sécheresses, tempêtes) pourraient être plus fréquents dans les années à venir.
Source : selon une étude du Fonds mondial pour la nature (WWF).