Les corridors du ravitaillement
Il ne suffit pas d'avancer, il faut veiller aussi à l'approvisionnement des armées en tête de front.

L’@ctu du jour :
Lorsqu'ils ont préparé le débarquement, les Alliés ont organisé minutieusement la logistique. C'est-à-dire tout ce qui permet à une armée de faire son travail : ambulances et hôpitaux de campagne pour soigner les blessés, munitions et carburants pour les avions, les chars, les armes…, nourriture et eau pour les soldats… Car une armée affamée et sans arme ne sert à rien.
Aussi ils ont créés des ports artificiels pour acheminer ce matériel, mis en place une canalisation pour faire circuler le pétrole sous la Manche. Ils devaient également, à chaque fois que le front avançait, sécuriser routes et ponts pour que camions et ambulances puissent circuler en assez grande sécurité.
Lorsque le général américain George Patton entre en Bretagne après avoir passé Avranches, les Allemands préparent la contre-attaque de Mortain (voir l'article de samedi). Le commandement allié manifeste alors son inquiètude pour le ravitaillement des troupes de Patton, notament en ce qui concerne le carburant et les munitions. Mais, au cas où les Allemands couperaient la route qui relie l'armée de Patton auy gros des troupes à Avranches, il reste une possibilité de ravitaillement : le larguage par avion. Ce ne sera pas nécessaire.