Les noms d’oiseaux des hommes politiques
La campagne pour les élections législatives italiennes a été d'une rare violence verbale, chaque camp essayant de diminuer l'autre, allant parfois jusqu'aux insultes…
Des « couillons ». Selon Silvio Berlusconi, l'actuel chef du gouvernement italien, les électeurs votant contre lui seraient des « couillons »… L'homme politique s'en est également pris aux banquiers, aux journalistes, aux patrons des grandes entreprises et aux juges, qu'il accuse de s'être ligués contre lui.Les dirigeants de l'opposition politique, la gauche italienne, ont accusé Silvio Berlusconi d'avoir perdu son sang-froid, devant la possibilité de perdre sa place de chef du gouvernement.
Alors que les 50 millions d'électeurs italiens votent les 9 et 10 avril, les deux camps politiques tentent désespérément de convaincre les indécis. Ces dernières semaines, les chefs de la droite (Silvio Berlusconi) et de la gauche (Romano Prodi) n'ont pas cessé d'apparaître sur les 7 chaînes de télévision, dont la moitié appartiennent à la famille Berlusconi…
Croyant bien faire, Silvio Berlusconi a été le plus virulent des deux dans ses propos. Mais, selon les derniers sondages, son parti serait vaincu aux élections.
Elections législatives : elles désignent les élus au Parlement. En Italie, comme en France, le parti politique vainqueur des élections législatives forme le gouvernement pour diriger le pays.<