D’où ça vient ?
Le mot « secours » vient du latin « succurere » : « courir au secours », « affronter ». À l’origine, le mot « secours » désigne un renfort militaire, en hommes ou armement, dans un danger immédiat. Puis, par extension, ce mot a désigné l’action de venir en aide à quelqu’un qui se trouve dans le besoin. Cela peut prendre la forme d’une aide financière, matérielle ou affective. « Au secours !» exprime aussi une alerte : c’est le cri d’appel à l’aide quand on est dans une situation difficile, en danger.
Que dit l’@ctu ?
Pas de soulagement pour la population haïtienne ! Après le tremblement de terre qui a ravagé une partie de l’île mardi soir, les blessés et les rescapées du séisme sont sans eau et sans nourriture. Selon une ONG brésilienne, les rues de Port-au-Prince sont le théâtre « de pillages et de tirs ». Le gouvernement n’est plus en mesure de maintenir l’ordre et la population est laissée livrée à elle-même. Des moyens militaires ont été déployés sur place pour empêcher que le chaos ne s’installe dans la capitale.
La Croix-Rouge haïtienne parle de 50 000 morts et de 3 millions de blessés, soit un tiers de la population de ce petit pays des Caraïbes, l’un des plus pauvres du monde. L’ONU annonce que 300 000 personnes ont perdu leur logement, à Port-au-Prince. Une course contre la montre s’est engagée pour venir en aide aux blessés et aux rescapés de cette ancienne colonie française.
Pour le moment, les premières opérations de secours mises en place par les ONG (organisation non gouvernementale) consistent à apporter les soins de première nécessité : nourriture, eau, abris et matériel médical. Mais, pour les secours, l’accès à l’aéroport de l’île reste très difficile. Il n’y a plus personne sur place pour donner l’autorisation aux avions d’atterrir ou de décoller. Secourir la population s’avère très difficile, les routes sont défoncées ou détruites et l’essence manque. Les ONG parlent d’installer des camps de base ou d’intervenir directement dans les quartiers.
Le président américain a annoncé une aide de 100 millions de dollars et les appels aux dons se multiplient dans de nombreux pays. De son côté, le président français Nicolas Sarkozy a demandé la tenue « d’une grande conférence » pour reconstruire et développer l’île.
La priorité des prochains jours sera – avant de penser à reconstruire – de coordonner efficacement cette aide internationale, qu’elle soit financière ou humaine, afin de redonner un peu de paix au peuple haïtien.
Et toi que penses-tu de cette catastrophe ?
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