D’un côté, à droite, il y a Silvio Berlusconi, 71 ans, 2 fois chef du gouvernement. Cet homme, le plus riche d’Italie, a fait couler beaucoup d’encre. Milliardaire, on l’a souvent accusé de tricher avec les lois italiennes pour en faire profiter ses entreprises. Possédant les plus importantes chaînes de télévision, italiennes, on lui a aussi reproché de s’en servir pour faire sa publicité lors des campagnes électorales. Le bilan de son action au gouvernement est maigre : l’Italie connaît de nombreux problèmes et la pauvreté se développe. Mais Silvio Berlusconi a passé 14 ans au pouvoir et il est considéré comme le seul homme qui peut faire gagner la droite.
De l’autre côté, il y a le dirigeant de la gauche Walter Veltroni, l’ancien maire de Rome, la capitale. À 53 ans, cet homme met en avant son jeune âge, en rapport à celui de son adversaire. Il a parcouru l’Italie en autocar, s’est arrêté dans 110 villes pour se faire connaître et à se démarquer d’un autre homme de gauche, Romano Prodi, l’ancien chef du gouvernement. Berlusconi est le favori de l’élection. Mais plus les partis représentés par Walter Veltroni remporteront de voix, plus ils pèseront dans les décisions du pays.