Pêcher moins et mieux
Il y a de moins en moins de poissons dans les mers et les océans de la planète. Devant ce constat, l'Europe a proposé un plan de protection . Mais pourquoi les poissons sont-ils moins nombreux aujourd'hui ?

Pendant longtemps, les grands pays pêcheurs -Japon, Espagne, États d'Amérique Latine, France- n'ont pas réalisé les dégâts que provoquaient leurs techniques de pêche. Avec leurs énormes chalutiers, ils pêchent à l'aveugle : ils prennent dans leurs filets tous les poissons, même ceux qui ne les intéressent pas et les espèces les plus faibles se raréfient. En Europe, la pêche ‘ minotière ‘ est responsable aussi : avec de grosses pompes, on aspire les petits poissons qui seront transformés en farine pour nourrir les saumons d'élevage, mais en même temps on tue de gros poissons comme les cabillauds…
La pollution a également fait des dégâts, surtout près des côtes. Les changements climatiques ont aussi leur responsabilité en ayant, pour certains, une influence sur la composition de l'eau et donc sur les espèces maritimes. Dans le monde, il y a 2 500 espèces commercialisées. 60 % sont en péril. En Europe, il s'agit principalement du cabillaud, de la lotte et des langoustines, mais attention certaines espèces ne sont pas du tout menacées, tout dépend du lieu où elles se trouvent. Pour cela les États du monde doivent se mettre d'accord sur une réglementation qui prenne en compte toutes ces différences, afin que la pêche soit plus harmonieuse