Alors que la ville de Pékin doit recevoir les Jeux olympiques cet été, la question du respect de la liberté et des droits de l’homme dans le pays est plus que jamais posée. Certaines associations, comme Amnesty International ou la Ligue des droits de l’homme, élèvent la voix pour « rappeler aux autorités chinoises qu’en accueillant les Jeux olympiques, elles se sont engagées à améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays ». Par exemple, la peine de mort existe toujours en Chine.
Le rôle de la Chine dans le conflit au Darfour (une région du Soudan, en Afrique) fait également monter la pression. Le réalisateur américain Steven Spielberg a annoncé, en début de semaine, qu’il se retirait de l’organisation de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Le cinéaste reproche au gouvernement chinois de ne pas faire d’efforts pour mettre fin au conflit au Darfour. La Chine, par ses relations commerciales avec le Soudan, pourrait, en effet, faire pression sur le pays pour trouver des solutions au conflit. Et Spielberg n’est pas le seul à porter ces accusations : huit prix Nobel viennent aussi de dénoncer le double jeu de Pékin qui voudrait faire des Jeux olympiques une vitrine de sa réussite.
Tiphanie Truffaut