Plus de moyens contre le sida
En Afrique, les chefs d'Etat se préoccupent de plus en plus du sida. Une réunion spéciale est organisée cette semaine à New York sur ce sujet. Il sera notamment question de récolter des sommes d'argent pour financer la lutte contre la maladie.

Le sida a fait son apparition il y a plus de 20 ans. Depuis, cette maladie a tué près de 22 millions de personnes dans le monde. Mais surtout, elle s'est propagée de façon très inégale. Sur les 36 millions de personnes qui sont aujourd'hui atteintes par le virus, près des trois quarts sont des Africains. Dans certains pays d'Afrique, la maladie a provoqué des véritables désastres : en Zambie, en Namibie, en Afrique du Sud ou au Zimbabwe, plus d'un habitant sur 5 est touché par la maladie. Au Botswana, le virus touche même plus d'un tiers de la population totale.
Parmi ces victimes, les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables. Ainsi, depuis le début de l'épidémie, plus de 13 millions d'enfants ont vu mourir leur mère ou leurs 2 parents à cause du sida. Et 1 tiers des personnes qui souffrent de la maladie ont entre 15 et 24 ans.
Il y a quelques années encore, certains chefs d'Etat africains faisaient comme si la maladie n'existait pas dans leur pays. Mais aujourd'hui, personne ne peut la nier. Aussi, les dirigeants commencent à engager des campagnes de lutte contre le sida, notamment pour informer les populations des dangers de la maladie. Certaines de ces campagnes portent déjà leurs fruits. En Ouganda par exemple, le nombre de malades a commencé à baisser.
Réunis à cette semaine à New-York par l'Onu, plusieurs chefs d'Etat devraient s'engager à continuer la lutte. Pour cela, l'Onu estime nécessaire de rassembler 67 milliards de francs par an (10,2 milliards d'euros).
Organisation des Nations unies : organisme qui regroupe la plupart des pays du monde.