Plus de solidarité de la part des pays riches
En 2000, les pays riches s'était engagés à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015. Pour le moment ils sont loin de leurs objectifs.

Réduire de moitié la pauvreté et la faim dans le monde, lutter contre le sida et le paludisme et donner une éducation de base à tous les enfants : voilà le projet des pays riches, établi en 2000. Mais pour cela, ces pays doivent mettre la main à la poche. Tous avaient alors signé un accord au sein de l'Onu : ils s'engageaient à reverser un pourcentage de leur richesse (0,7 %) aux pays pauvres. Aujourd'hui, seuls le Danemark, la Norvège, La Suède, les Pays-Bas et le Luxembourg ont dépassé cet objectif. La France, la Grande-Bretagne, la Belgique, la Finlande et l'Irlande se sont engagés à atteindre ce seuil avant 2015. Les Etats-Unis est le pays qui donne le plus d'argent mais cette aide ne représente qu'un très faible pourcentage de ses richesses. En clair, pour respecter sa promesse, le pays le plus riche du monde devrait donner beaucoup plus. Les experts de l'Onu rappellent donc tous ces pays à l'ordre avec un nouveau rapport : plus d'un demi-milliard de personnes pourraient sortir de la pauvreté si les pays riches doublaient leur aide au développement au cours des 10 prochaines années. Le paludisme, la faim pourraient être éradiqués grâce à des moyens tout simples : distribution de moustiquaires, de repas dans les écoles…
l'Onu : organisation qui rassemble la plupart des pays du monde. Son rôle est de maintenir la paix et d'aider au développement de tous les pays.
Paludisme : une maladie grave, souvent mortelle transmise par les piqûres de moustiques