En Europe, en Amérique, au Japon…, la plupart des entreprises de grande dimension sont cotées en bourse. C’est-à-dire que les gens qui ont de l’argent peuvent mettre certaines sommes à disposition de ces entreprises. Ces parts d’argent, appelées notamment “actions”, sont utilisées par les entreprises pour fonctionner et se développer : acheter des machines, payer des ouvriers, construire d’autres usines… et donc fabriquer des produits, que ce soit des yaourts, des avions ou des sites internet. En échange, ceux qui ont mis leur argent à disposition (on dit qu’ils ont acheté des actions) reçoivent une partie des bénéfices de l’entreprise.
Quand on achète les actions d’une entreprise, on suppose donc qu’elle va se développer. Mais depuis les attentats de la semaine dernière aux Etats-Unis, les hommes d’affaires sont très pessimistes sur l’avenir des entreprises. Ils préfèrent ne pas acheter d’actions, ou alors les vendre. Et comme beaucoup vendent en même temps, le prix des actions diminue. Car ceux qui achètent sont moins nombreux. C’est pourquoi on dit que les valeurs sur les marchés financiers (ou bourse) sont en baisse.
Située près du lieu des attentats, la bourse de New York, appelée Wall Street, avait arrêté de fonctionner pendant 4 jours. Cela ne s’était pas produit depuis un siècle. Hier après-midi, elle a réouvert, et quelques heures après, les valeurs étaient déjà en baisse de plus 6%, comme dans les autres bourses du monde (Paris, Londres, Tokyo…). À cause des événements, l’économie risque de tourner au ralenti. Les spécialistes encouragent donc les Américains à ne pas vendre leurs actions, mais aussi à continuer d’acheter dans les magasins, afin de soutenir l’activité des entreprises. Et ne pas donner raison aux terroristes qui espéraient certainement, en attaquant les Etats-Unis, provoquer une crise de l’économie.