Protéger la faune et la flore des Dom-Tom
Les Dom-Tom, les départements et les territoires d'Outre-mer appartenant à la France, sont dispersés dans tous les océans du monde. Pour cette raison, ils présentent une richesse naturelle très importante... et menacée.

Le rat pilori de Martinique (Caraïbes), la perruche de Tahiti (océan pacifique), la roussette rougette, une chauve-souris de La Réunion (océan indien)… Ces animaux vivant sur les territoires français d'Outre-mer ont disparu de la planète. Comme 148 espèces depuis 400 ans. Au total, dans les Dom-Tom 24 % des mammifères, 12 % des oiseaux, 25 % des reptiles, 30 % des poissons d'eau douce et plus d'une plante sur 8 sont menacés à cause de la construction de villes, de routes, de l'agriculture et de l'exploitation des forêts et des mines. Les textes de protection de l'environnement, de l'Union européenne notamment, peinent parfois à être appliqués. D'autre part, ces régions n'ont pas la même richesse économique que la métropole. Elles veulent se développer à tout prix, certaines fois au dépend de l'environnement. Pourtant, des actions de protection commencent à naître : des millions d'hectares de forêts vierges devraient être transformés en parc national en Guyane (Amérique du Sud), les Terres australes et antarctiques françaises (5 îles situées près de l'Antarctique) devraient être classées ‘ réserve naturelle ‘.