Remous autour des baleines
Chaque année une centaine de pays se réunit dans une Commission internationale pour réglementer la pêche à la baleine, car il s'agit d'un cétacé protégé. Mais les tensions entre les pays favorables à la pêche à la baleine et les pays qui s'y opposent sont très fortes, surtout à cause du Japon .

Depuis 1986, il est interdit de chasser la baleine pour la vendre ensuite. Seules les populations qui ont besoin de manger sa chair pour survivre ont ce droit. Ce sont les peuples d'Alaska et du nord-est de la Russie, qui peuvent pêcher un nombre précis de baleines par an. Les Inuits ont, par exemple, le droit de pêcher 280 baleines boréales entre 1997 et 2002. Le Japon voulait lui aussi obtenir une autorisation, qui lui a été refusée. Il demandait que 4 zones côtières du pays, réputées comme pauvres, puissent pêcher 50 baleines boréales par an. En effet, le Japon prétexte que depuis le contrôle sévère de la chasse à la baleine, le nombre des baleines a suffisamment augmenté pour reprendre la chasse sans les menacer.
Dans cette Commission, la moitié des pays est pour la chasse à la baleine et l'autre moitié, dont les Etats-Unis et l'Australie qui sont des pays puissants, est contre. Les défenseurs de la pêche à la baleine comme le Japon mais aussi l'Islande et la Norvège ont obtenu le rejet de deux propositions de sanctuaires, des zones protégées pour les baleines, l'un dans le Pacifique et l'autre dans l'Atlantique. C'est pour l'instant leur seule victoire.
Le problème de cette Commission baleinière internationale est qu'elle n'a pas de pouvoir de sanctions vis-à-vis des pays qui chasseraient quand même la baleine : c'est le cas de la Norvège qui la chasse depuis 1993 ou du Japon qui sous couvert d'expériences scientifiques en capture quand même 700 par an !