Sauver les grands singes
Le nombre de grands signes diminue à une vitesse alarmante en Afrique et en Asie. Toute la semaine se tient une importante réunion pour tenter de sauver la famille des gorilles, chimpanzés, bonobos et orang-outans.

Il y a 20 ans, on comptait jusqu'à 100000 orang-outans. Il n'y en a plus que 7000 selon les chiffres les plus optimistes. Même dégringolade pour les chimpanzés : ils ne sont plus que 100000 : quatre fois moins nombreux que dans les années 80. Dans le même temps, le nombre de gorilles des plaines a baissé de moitié.
Toutes les espèces de grands singes sont aujourd'hui menacées. Elles pourraient disparaître dans les cinquante prochaines années.
Ces mammifères souffrent de la déforestation : pour créer des champs ou étendre leur domaine d'habitation, les hommes coupent les forêts. Or, c'est le domaine où les singes se nourrissent, se reproduisent, etc. De plus, en Afrique comme en Asie, les animaux sont chassés pour être revendus ou tout simplement tués : ils servent alors de viande bon marché à des populations qui ont faim.
Mais la principale menace pour les grands singes d'Afrique est le virus Ebola : ce microbe porteur de maladie a déjà réduit de plus de moitié les populations de gorilles et de chimpanzés de certaines forêts d'Afrique centrale.
Les grands singes sont présents dans 23 pays d'Afrique et d'Asie. Les représentants de ces pays ainsi que des membres de l'Onu sont réunis à Kinshasa, la capitale du Congo. Des solutions existent. Par exemple, créer des zones de protection, ou fournir du travail aux villageois qui n'auront alors plus besoin de chasser les grands singes pour faire du commerce ou se nourrir.
Onu : Organisation des nations unis. L'une des missions de l'Onu est de protéger le patrimoine naturel, et donc la faune menacée de dispariti