À l’aide d’échantillons d’eau du robinet et de restes de cheveux collectés dans des salons de coiffure à travers tout le pays, des chercheurs américains ont réussi à mettre en évidence des différences chimiques en fonction des zones géographiques du pays.
« Vous êtes ce que vous mangez et buvez, et cela s’imprime dans vos cheveux », ont expliqué les chercheurs américains. L’étude montre que 85 % des cheveux d’une personne sont marqués aux différences de composition de l’eau potable. Un seul cheveu peut permettre de déterminer l’endroit où se trouvait une personne des semaines, voire des années auparavant, en fonction de la longueur du cheveu et donc du temps qu’il a mis à pousser.
Les chercheurs ont également mis au point une carte des différentes compositions des cheveux à travers les États-Unis. Cette carte ne permet pas de déterminer de lieux très précis, mais définit différentes zones géographiques. Cette nouvelle technique scientifique a déjà permis d’identifier une victime de meurtre, en reconstituant son itinéraire grâce à ses cheveux.

* Étude de l’équipe de Thure Cerling de l’université de l’Utah (ouest des États-Unis), parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.