Chaque année à travers le monde, le paludisme fait plus d’un million de victimes. Cette maladie, transmise par les piqûres de certains moustiques infectés, provoque diarrhées et fortes fièvres. En Afrique, c’est la première cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans. Aujourd’hui, le seul moyen de s’en protéger est d’éviter les piqûres de ces moustiques infectés à l’aide d’insecticides. Mais un vaccin, testé sur des nouveaux-nés, semble efficace pour retarder l’apparition de la maladie et réduire l’intensité des crises de paludisme*. Les chercheurs espagnols, à l’origine de ce vaccin, estiment qu’il est efficace dans six cas sur dix.
Pourtant, avant que son efficacité soit prouvée et qu’il soit fabriqué à plus grande échelle, de nombreux tests sont encore nécessaires. Selon les chercheurs, ce vaccin ne devrait donc pas être disponible avant trois ou quatre ans.

* Résultats publiés dans la revue britannique The Lancet.

Tiphanie Truffaut