Un autre monde est possible
“ Un autre monde est possible ” est la devise d'une réunion internationale organisée à Porto Alegre, au Brésil. Ses participants veulent mettre fin à la toute-puissance des entreprises mondiales qui dictent leurs lois aux États.
Jusqu'au 30 janvier, les représentants de centaines d'associations, de partis politiques et de syndicats vont échanger leurs idées afin de mieux combattre la mondialisation. Très à la mode depuis 2 ans, ce terme recouvre un ensemble de lois qui gouvernent les échanges commerciaux entre les pays.
Pour les uns, la mondialisation est une bonne chose car elle supprime certaines règles qui freinent le développement des échanges. Pour d'autres, elle est surtout destinée à accroître la puissance des pays riches et appauvrit davantage les pays sous-développés. Selon ses opposants, la mondialisation est surtout organisée par des entreprises qui veulent supprimer des règles pour mieux vendre leurs produits dans le monde entier. Certaines de ces règles sont établies pour protéger la santé des citoyens menacée par des produits de mauvaise qualité. Par exemple, les Etats européens interdisent la vente de boeuf américain sur leur territoire. Car ils estiment que cet animal est, aux États-Unis, élevé avec des substances chimiques dangereuses.
Les participants de la réunion de Porto Alegre veulent que les lois commerciales servent d'abord à protéger la santé et le travail des citoyens. Parmi eux se trouve l'agriculteur José Bové, très connu en France, pour s'être opposé à Mc Donalds, une entreprise américaine qui, selon lui, impose une nourriture de mauvaise qualité dans le monde entier.
Syndicat : groupement de personnes qui ont la même activité et qui défendent leurs intérêts (droits, conditions de travail…)
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