1jour1actu : Samedi, tu as vu le passage du cyclone Pam ?

Mehdi : J’étais chez ma grand-mère. Il pleuvait beaucoup et le vent cognait vraiment très fort. Des lignes électriques ont été coupées, des endroits ont été inondés et des routes coupées. Mais ce n’est rien à côté de ce qui s’est passé au Vanuatu, le pays a été ravagé…

Mehdi (D.R.)

Mehdi (D.R.)

Tu connais bien le Vanuatu…

Mehdi : Oui, ce n’est pas très loin de chez nous, à environ deux heures d’avion. Mais je n’y suis jamais allé. Ma mère a deux filleuls là-bas : Hannah et Jo. Ils vivent sur l’île de Tanna, dans des villages isolés. Nous n’avons pas encore réussi à avoir de leurs nouvelles. Comme il y a beaucoup d’îles (83, NDLR), c’est compliqué de compter les dégâts.

Des collectes sont organisées en Nouvelle-Calédonie pour aider le Vanuatu…

Mehdi : Oui, beaucoup de collectes sont organisées. En sortant du collège, nous sommes allés acheter des boîtes de conserve, du lait pour bébé, des couches, du riz… Dans ma chambre, j’ai aussi trié des vêtements. Samedi, des artistes organisent une grande collecte à la bibliothèque Bernheim. Je vais demander à mon collège de faire une action pour donner du matériel scolaire. C’est bien de voir les gens agir ! Déjà, avant le passage du cyclone, les habitants du Vanuatu n’avaient rien ! C’est un pays très pauvre…

Comment se prépare-t-on à l’arrivée d’un cyclone ?

Mehdi : Plusieurs messages sont diffusés à la télé. Quand on est en pré-alerte, on doit faire des courses : acheter de l’eau, des piles et des bougies, faire le plein d’essence… Il faut aussi protéger les paraboles, pour ne pas qu’elles s’arrachent. Quand on est en « alerte 1 », on doit rentrer chez soi. Au niveau 2, on ne doit plus sortir.
 

Sandra Laboucarie