Vers un accord fragile
Depuis une semaine, les représentants des différents peuples afghans sont réunis en Allemagne pour désigner le nouveau gouvernement de l'Afghanistan. Mais ils ont beaucoup de mal à s'entendre sur les noms des personnes qui doivent composer ce gouvernement.
C'est plus difficile que prévu. Les Nations unies espéraient que cette conférence en Allemagne se terminerait rapidement par un accord. Mais les différents groupes afghans peinent à s'entendre sur la composition du gouvernement qui doit succéder aux taliban. Ces groupes, qui représentent les différents peuples, veulent obtenir chacun le plus de responsabilité au sein de ce futur gouvernement.
Ce difficile partage du pouvoir est illustré par la compétition entre Zaher Shah et Burhanuddin Rabbani. Le 1er est l'ancien roi de l'Afghanistan. Il ne règne plus depuis 30 ans mais ses partisans estiment qu'il est le seul à pouvoir rassembler les différents peuples afghans. Le 2d était le président de l'Afghanistan jusqu'à l'arrivée des taliban il y a 5 ans. Et il est aujourd'hui le principal dirigeant de l'Alliance du Nord qui, avec l'aide des militaires américains, a chassé les taliban.
Burhanuddin Rabbani s'est installé avec ses soldats à Kaboul, la capitale afghane. Et il ne semble pas avoir l'intention de laisser sa place à l'ancien roi.
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