Qu’est-ce qu’on voit sur cette photo ?

Une femme perdue dans le brouillard, elle regarde son smartphone. Tu remarques qu’elle porte un masque et qu’elle n’est pas seule à « naviguer » dans cette brume dense et opaque.
Cette photo est un zoom sur un visage masqué. C’est même un gros plan sur le masque que porte cette femme. Le photographe souhaite attirer ton attention sur cet objet qui veut dire beaucoup : on ne peut pas respirer normalement dans ce brouillard.
Ici le photographe n’a pas pris en photo une vue générale du lieu piégé dans le brouillard, mais un visage. Ainsi on comprend ce qui se passe au travers de cette femme perdue.
Cette photo a trois plans : au premier et troisième plans des silhouettes floues, et au second plan, la femme au smartphone. Trois plans dans une photo donnent de la profondeur à l’image et normalement plus d’informations. Ici, non. Le photographe a utilisé les trois plans pour montrer que où que ton regard se pose, tout le monde est perdu dans ce coton surnaturel.
 

Que raconte cette photo ?

Le 21 octobre dernier, un brouillard épais a gâché une fête traditionnelle en Chine, dans la ville de Harbin. Ce qui ne pourrait être qu’un phénomène météo surprenant est en fait bien plus grave. Ce brouillard est dû à la pollution.
Voilà pourquoi le photographe a fait un gros plan sur le masque de cette femme, le brouillard est toxique. Cette pollution est causée par le développement industriel rapide et pas toujours ordonné en Chine. Peut-être que le photographe a voulu aussi exprimer cette idée en montrant une Chinoise perdue qui cherche avec un objet high-tech son chemin.
Avec cette image, le photographe a réussi à montrer un problème environnemental grave à hauteur d’homme.