D’où ça vient ?

Le mot « extinction » vient du latin « exstinguere » qui signifie « éteindre ». À l’origine, l’extinction, ou action d’éteindre ce qui était allumé, concernait plus précisément les bougies, faute d’électricité ! Au fil du temps, ce terme a été employé pour parler de destruction ou de disparition totales. Dans le domaine de la biologie, une extinction, c’est l’anéantissement d’une espèce, animale ou végétale. On parle aussi d’extinction de voix ou de feux.

 

Que dit l’actu ?

Après le dodo, le bison d’Europe et le lion d’Asie, c’est au tour du tigre d’être menacé d’extinction. Inutile de chercher à croiser l’un des trois premiers animaux cités, ils ont totalement disparu de la planète ! En revanche, une poignée de tigres vivent encore aujourd’hui : 3 200 exactement. Une bagatelle, par rapport aux 100 000 qui peuplaient la Terre, il y a tout juste cent ans.

Lors d’une conférence de quatre jours, rassemblant des scientifiques et des associations, à Katmandou, la capitale du Népal, le Premier ministre népalais, Madhav Kumar Nepal, a estimé qu’il fallait mettre en place une solidarité mondiale, car les actions menées individuellement par chaque pays n’ont malheureusement aucun succès.

Malgré l’interdiction mondiale de chasser le tigre – un traité signé par 176 pays –, le trafic de peaux et d’os continuent en Asie. Certaines parties du tigre sont utilisées dans la médecine traditionnelle asiatique mais aussi très appréciées pour leurs pouvoirs stimulants. Leur peau est recherchée pour l’ameublement ou la décoration. Un commerce illégal, qui rapporte beaucoup : une peau de tigre se vend environ 1 000 euros, un prix que l’on peut multiplier par dix lorsqu’elle est vendue à l’étranger.

Résultat : les dégâts engendrés par ce trafic ajoutés à ceux de la déforestation, tout cela produit des chiffres extrêmement alarmants : d’après le WWF, les tigres occupent 7 % du territoire contre 40 %, il y a 10 ans, et au cours des 100 dernières années, 95 % des tigres ont disparu et 3 espèces se sont éteintes.

Il est vrai aussi que la disparition d’espèces, d’animaux ou de végétaux, est un phénomène naturel. Les espèces vivent et meurent au cours de périodes plus ou moins longues. Mais, ce qui change, aujourd’hui, c’est la cause : elle est humaine ! Les hommes sont, le plus souvent, à l’origine de ces extinctions, par la chasse et la déforestation.

Cette réunion était une façon d’alerter une fois de plus la planète sur la disparition d’espèces animales. Aujourd’hui, on parle du tigre, demain ce sera peut-être autour de l’antilope ou de l’oryx qui sont eux aussi menacés d’extinction.

Pour en savoir plus :

Sur les espèces menacées

La question du jour :

Qu’est-ce qu’un dodo ?

 

Le mot « extinction » vient du latin « exstinguere » qui signifie « éteindre ». À l’origine, l’extinction, ou action d’éteindre ce qui était allumé, concernait plus précisément les bougies, faute d’électricité ! Au fil du temps, ce terme a été employé pour parler de destruction ou de disparition totales. Dans le domaine de la biologie, une extinction, c’est l’anéantissement d’une espèce, animale ou végétale. On parle aussi d’extinction de voix ou de feux.

 

 

 

Que dit l’actu ?

 

 Après le dodo, le bison d’Europe et le lion d’Asie, c’est au tour du tigre d’être menacé d’extinction. Inutile de chercher à croiser l’un des trois premiers animaux cités, ils ont totalement disparu de la planète ! En revanche, une poignée de tigres vivent encore aujourd’hui : 3 200 exactement. Une bagatelle, par rapport aux 100 000 qui peuplaient la Terre, il y a tout juste cent ans.

 

 

Lors d’une conférence de quatre jours, rassemblant des scientifiques et des associations, à Katmandou, la capitale du Népal, le Premier ministre népalais, Madhav Kumar Nepal, a estimé qu’il fallait mettre en place une solidarité mondiale, car les actions menées individuellement par chaque pays n’ont malheureusement aucun succès.

 

 

Malgré l’interdiction mondiale de chasser le tigre – un traité signé par 176 pays –, le trafic de peaux et d’os continuent en Asie. Certaines parties du tigre sont utilisées dans la médecine traditionnelle asiatique mais aussi très appréciées pour leurs pouvoirs stimulants. Leur peau est recherchée pour l’ameublement ou la décoration. Un commerce illégal, qui rapporte beaucoup : une peau de tigre se vend environ 1 000 euros, un prix que l’on peut multiplier par dix lorsqu’elle est vendue à l’étranger.

 

 

 Résultat : les dégâts engendrés par ce trafic ajoutés à ceux de la déforestation, tout cela produit des chiffres extrêmement alarmants : d’après le WWF, les tigres occupent 7 % du territoire contre 40 %, il y a 10 ans, et au cours des 100 dernières années, 95 % des tigres ont disparu et 3 espèces se sont éteintes.

 

 

 Il est vrai aussi que la disparition d’espèces, d’animaux ou de végétaux, est un phénomène naturel. Les espèces vivent et meurent au cours de périodes plus ou moins longues. Mais, ce qui change, aujourd’hui, c’est la cause : elle est humaine ! Les hommes sont, le plus souvent, à l’origine de ces extinctions, par la chasse et la déforestation.

 

 

 Cette réunion était une façon d’alerter une fois de plus la planète sur la disparition d’espèces animales. Aujourd’hui, on parle du tigre, demain ce sera peut-être autour de l’antilope ou de l’oryx qui sont eux aussi menacés d’extinction.

 

 

 

 La question du jour

 

 Qu’est-ce qu’un dodo ?