(© V. Gire/Milan presse)

Mohamed, 11 ans, CM2

On a un blob qui est dans une boîte au fond de la classe. On va le voir à la fin de la journée. Il est très sage. On ne lui a pas encore donné un nom, mais je l’appellerais bien Blobby. Il nous est arrivé un truc avec lui : on l’avait donné à garder à une personne, et on suppose qu’elle lui a donné trop d’eau. Il est devenu tout noir. Et il est mort.

(© V. Gire/Milan presse)

Marvyn, 10 ans

Ça m’a rendu triste quand il est mort. Car on allait le voir tous les soirs. On regardait comment il allait, s’il grandissait, s’il mangeait… C’est sûr, c’est une sorte de moisissure jaune, mais c’était devenu notre copain. Ce que j’aime bien avec le projet « Élève ton blob », c’est qu’on s’occupe de quelqu’un. On le voit grandir, changer….

(© V. Gire/Milan presse)

Amel, 10 ans

Heureusement, quand notre blob est mort, on avait plusieurs sclérotes en réserve : ce sont des blobs séchés obtenus en coupant notre blob en plusieurs morceaux. Avec un sclérote, on a obtenu un nouveau blob. Ce projet m’apprend plein de choses. Par exemple, au début, j’avais peur qu’on lui fasse mal avec nos expériences. Mais, maintenant, je sais qu’il ne ressent pas la douleur. Je suis rassurée. J’ai encore plein de questions : j’aimerais savoir s’il pond des œufs pour se reproduire.

(© V. Gire/Milan presse)

Illan, 10 ans

Ça faisait longtemps qu’on élevait notre blob. Quand il est mort, ça m’a fait un choc. J’y ai pensé jusqu’au soir. J’adore ce projet parce que le blob est vivant, et j’aime prendre soin d’un être vivant. Ce que j’espère, c’est qu’on va faire des expériences pour voir comment il résout des problèmes. On nous a dit qu’il était intelligent.

© Vincent Gire

Ilyesse, 10 ans

Quand il est mort, c’est comme si c’était un déchet. Ça sentait mauvais. Bon, le nouveau blob est réveillé, mais il n’a pas encore bougé. J’espère que ça va marcher. On est quand même un peu inquiets. J’aime bien parce qu’on va peut-être pouvoir emmener le blob chez nous.

Rougui, 10 ans

© Vincent Gire

Quand il est mort, c’est comme si j’avais perdu quelqu’un de ma famille. On s’y attache parce que c’est vivant. On lui donne à manger, on peut le ramener chez soi. Il m’étonne beaucoup parce qu’il n’a pas d’yeux, et pourtant il sait où il va. Il n’a pas de pieds, et pourtant il se déplace.

Les élèves de l’école Ernest Renan, de Toulouse, ont raconté à 1jour1actu leurs premières impressions concernant l’accueil du blob dans leur classe. © Vincent Gire.

Et si tu veux en savoir plus sur le blob, le poster du numéro 327 de l’hebdo 1jour1actu, qui sort vendredi prochain, lui est consacré !

Propos recueillis par Catherine Ganet