Le mot du jour : bactérie

C'est un organisme microscopique formé d'une seule cellule. Les bactéries sont présentes partout : sol, eau, dans ton corps et même dans le camembert. Elles se multiplient très vite et sont très résistantes. Elles peuvent ainsi vivre dans des endroits gelés, ou extrêmement chauds. Certaines sont dangereuses et porteuses de maladies, mais la plupart sont inoffensives.

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L'actu du jour :

En fouillant dans la vase du lac Mono, dans l'État de Californie, aux États-Unis, une chercheuse a fait une drôle de rencontre. Elle a découvert une étrange bactérie, une bactérie inconnue jusqu'ici. GFAJ-1 – c'est son petit nom – non seulement résiste à l'arsenic, un poison qui peut être mortel, mais elle grandit grâce à lui !

Comment est-ce possible ?

Les scientifiques ont toujours pensé, que tous les organismes vivant sur la Terre avaient besoin, pour exister, de six ingrédients essentiels : le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le soufre et le phosphore. Or la petite GFAJ-1 a réussi à se passer du dernier élément, le phosphore, et à le remplacer par l'arsenic. Incroyable !

Qu'est-ce que ça change ?

Cela veut dire qu'il pourrait exister d'autres formes de vie. Car, de la bactérie aux hommes, nous sommes faits à partir des mêmes ingrédients. Apparemment, avec la découverte de GFAJ-1, la liste de ces ingrédients pourraient changer. Donc, si d'autres listes sont possibles, cela voudrait dire qu'il pourrait exister d'autres formes de vie dans l'Univers, dans des endroits que l'on pensait inhabitables !

Il faudra attendre que de futures expériences le confirment. Mais certains chercheurs se voient déjà découvrir de la vie sur d'autres planètes du Système solaire, comme sur Mars…

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La question du jour :

De combien d'ingrédients de base sont faits les êtres vivant sur la Terre :

– six

– dix

– cinquante

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Le lien du jour :

Un article sur les cellules souches et sur leurs pouvoirs. Grâce à elles, les scientifiques espèrent bientôt pouvoir réparer toutes les parties abîmées du corps humain. Clique ici pour lire l'article sur les cellules souches.

Cécile Couturier